Vient de paraître mon article, en anglais, consacré aux principes de la coopération public-public, au sein de l’ouvrage dirigé par Stéphane de La Rosa et Patricia Valcarcel et intitulé Principles of public contracts in Europe.

J’ai dans un premier temps retracé l’histoire de la notion de « in house » dans la jurisprudence européenne et montré pourquoi elle était inadaptée et avait dû évoluer pour prendre en compte la réforme des structures locales de gestion des services publics en Allemagne, en Autriche ou en Italie. J’ai par ailleurs, à partir cette fois de l’exemple français, montré comment il était possible d’échapper aux principes de publicité et de mise en concurrence en développement le « backyard management », néologisme construit en référence au « in house ». Le Backyard Management consiste à déguiser une activité publique en activité privée, par exemple au moyen de sociétés d’économie mixte ou d’associations contrôlées par l’administration.